Bolivie

Bonjour à toutes et à tous
Une fois n'est pas coutume, nous avons pris un peu de retard. Nous sommes actuellement au Pérou où nos copines nous ont rejoins pour deux semaines... sympa, non ?

Du coup, nous avons décidé de vous faire un petit résumé de nos activités boliviennes en un article. Nous savons que c'est un peu court, mais on se rattrapera au retour pour les détails.





Nous avons commencé notre parcours depuis le Chili (San Pedro de Atacama) vers la ville d'Uyuni, où se situe le Salar (désert de sel) le plus grand du monde, 12000km² ! Rien que ça. Il y a de quoi se perdre. On a l'impression d'être dans un nuage. Toutes les notions de distance sont absentes. Il n'y a que le chauffeur expert qui sait où nous allons.

On a passé la nuit la plus dure du voyage, et peut-être même de notre vie dans un bus, de nuit sur une piste (variant entre lit de rivière, nid de poule et compagnie), pendant 12h à se faire remuer dans tous les sens. Impossible de dormir. Mais cela ne nous a pas empêché, en arrivant, de partir faire une excusion dans la jungle.

Nous avons donc continué notre parcours dans la jungle, à Samaipata. Hormis les moustiques, tout s'est bien passé. Jojo se prend même pour Tarzan.

Il fait chaud et humide, l´ambiance est très particulière. Après deux heures, nous ne savons plus où nous sommes.Tous les repères sont faussés. Heureusement que le guide est un vieux de la vieille.

Notre guide, Saoul, nous expliquant notre parcours avant de nous perdre. Il faut savoir que nous étions dans la forêt la plus vieille du monde, au porte de l´Amazonie. Certains arbres ont plusieurs millions d´années.

Une fois sortie des pluies diluviennes de la jungle (pas cool d`aller là-bas en saison des pluies!) nous voilà en route pour Oruro, le 2ème carnaval le plus grand du monde. Et quelle route ! 3 heures de taxi pour rejoindre Santa Cruz, 8h de camionette jusqu`à Cochabamba et enfin 5h pour arriver à destination! Même pas peur. Mais cela vaut le coup.



Pendant près de 4 jours, les carnavaliers défilent dans la rue, chaque groupe représentant une ville ou une région. Attention les yeux, les couleurs sont vives.



Chaque troupe est composée d´un groupe de danseurs, féminin et masculin, ainsi que d´une fanfare. Autant dire que ça remue dans la rue!






Lors de la première journée, c´est non-stop. Début des festivités à 7h le matin pour continuer jusqu´à 8h du matin le lendemain. Et cela est juste pour l´ouverture du carnaval (Diablada).


Un esprit de fête règne dans toute la ville. Bombe à eau et mousse à raser sur tout le monde, et spécialement les touristes.





Plus les heures passent et plus la fête se fait sentir et moins les danses sont appliquées. Ici aussi ils savent bien s´amuser !


Après toute cette agitation, direction La Paz, la capitale, pour se reposer un peu. Raté, le carnaval s´exporte aussi là-bas. Nous nous laissons porter par la fête, sans oublier de faire un peu de sport : direction route de la mort, en vélo !

Son nom n`est pas un hasard. Autrefois cette route était l´unique voie d´accès entre Coroico et La Paz. Il pouvait s`y croiser voiture et camion, alors qu`il y a à peine de la place pour un seul véhicule.
 
Ici, impossible de se prendre un talus ou un fossé, il n´y en a pas. La seule issue, est le ravin (et ce n´est pas forcément la meilleure).

Enfin, pour nous, 60km de descente en 3h. Au début un peu d´asphalte, histoire de doubler les camions, puis ensuite le chemin de terre pour faire monter l`adrénaline. Ame sensible s´abstenir.

Attention, nous sommes en Bolivie. Ici tout est permis sur la route! Nous étions tout de même accompagnés de 3 guides professionnels. A ne pas reproduire en France.





En espérant vous donner des nouvelles du Macchu Picchu fermé, dans peu de temps !

A bientôt
PS : nos copines vont bien.